LA RÉPUBLIQUE DE SAILLANS de Dorine Brun et Sarah Jacquet sera montré en avant-première le 15 octobre 2020 à 20h30, au cinéma l’Eden de Crest. Séance gratuite, en présence des réalisatrices et d’habitant.es de Saillans.
Aux élections municipales de 2014, dans la commune drômoise de Saillans, une liste citoyenne est élue sur un projet de démocratie participative. L’espoir suscité par cette ‘‘République de Saillans’’ est immense.
Cinq ans plus tard, alors que les futures élections approchent, le village se réunit pour tirer un premier bilan de cette expérimentation politique. Si personne n’a oublié l’enthousiasme et l’effervescence des débuts, l’épuisement et la déception pointent. Les habitants vont-ils défendre l’expérience ? Celle-ci sera-t-elle prolongée pour une nouvelle mandature ?
En coproduction avec Bocalupo Films & France Télévisions, avec la participation de LCP-Assemblée nationale.
Avec le soutien du CNC (Cosip), du Ministère de la Culture, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, de la Procirep-Angoa et de la Fondation Un Monde Par Tous.
Dans une banlieue industrielle, deux usines se font face. Une ancienne papeterie, fermée depuis peu, fait l’objet d’un projet de réhabilitation : graphistes, designers et illustrateurs s’installent dans l’ancienne usine et assurent le passage de l’industrie du papier à l’ère numérique. De l’autre côté de la rue, une forge d’aluminium menace de fermer ses portes, incarnation chancelante d’un vieux monde industriel à l’agonie. Dans un dernier sursaut, les salariés réussissent à sauver leur entreprise par une reprise en coopérative. Dans ce territoire incertain, quel avenir se dessine ? A travers ces deux mondes aux lumières, aux bruits et aux métiers si différents, AFTER WORK fait le portrait d’une ville ouvrière en pleine mutation.
Préachat Tënk. Avec la participation des Régions Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche Comté, du CNC (Cosip) et de la Procirep/Angoa. Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Syndex.
AFTER WORK de Julia Pinget sera montré à Lussas, dans le cadre des États Généraux du Film Documentaire :
. mardi 18 août à 14h au Cinéma de Lussas, en présence de la réalisatrice.
. mercredi 19 août à 14h30, à L’imaginaïre.
Le film sera également disponible sur Tënk, du 18 au 30 août.
L’avis de Tënk
Fin de l’ère industrielle, liquidations, réhabilitation des friches… l’histoire semble connue. Et pourtant, “After Work” déjoue les attentes en prenant le temps d’observer ce passage du laminoir à l’open space. Julia Pinget arpente ce bout de territoire dans la durée et donne corps à ce qui n’apparait pas dans les statistiques. Avec sa caméra, elle saisit au fil des mois puis des années, réunions d’élus et de salariés, chantiers et inaugurations, mais aussi ces gestes et postures qui actent pas à pas une nouvelle physionomie du travail. Dès lors, que faire de ce projet de coopérative ouvrière face aux chantres du free lance ? Une cadre dynamique et enjouée révèle ainsi lors d’un workshop : “la moitié des travailleurs européens seront indépendants en 2035”. Quand le glaive penche dangereusement du côté de l’atomisation du travailleur, cette phrase d’un ouvrier en bleu de chauffe continue de résonner : “L’intérêt, il n’est pas personnel. Il est collectif.”
Éva Tourrent, responsable artistique de Tënk
Jusqu’au 15 mai 2020BRISE-LAMES d’Hélène Robert et Jeremy Perrin est disponible sur Tënk, la formidable plateforme dédiée au documentaire de création.
Pour nos ami.es canadien.nes, notez que le film est également disponible chez les cousins de Tënk Canada, ce qui a donné lieu à un très chouette article sur Lapresse.ca.
Les ami.e.s de Kamea Meah prennent le relais pour faire tourner le documentaire d’anticipation de Christina Firmino RETOUR À LA NORMALE, avec notamment une projection parisienne le 17/11 à 19h30 au Luminor.
Plusieurs formules sont proposées pour organiser une projection près de chez vous, toutes les infos, kit de com’ et kit d’animation de la séance sur la page dédiée au film sur le site de Kamea Meah : https://kameameahfilms.org/retour-a-la-normale/
Après Cinéma du Réel en mars, et plusieurs sélections en festivals en France depuis, BRISE-LAMES (Rising from the tsunami en anglais…) d’Hélène Robert et Jeremy Perrin fera sa Première internationale à l’IDFA d’Amsterdam !
Olivier Bosson s’est vu attribuer la bourse Brouillon d’un rêve de la SCAM (à l’unanimité !) pour son projet La chanson de Jérôme. Le travail de développement se poursuit, avec le soutien du CNC et de la Région Bourgogne-Franche Comté, pour un tournage normalement prévu à l’été 2020.
À suivre !
Dorine Brun et Sarah Jacquet entament la dernière ligne droite d’une folle épopée, un tournage qui dure depuis cinq ans pour raconter l’expérience de démocratie participative du village de Saillans, dans la Drôme.
La République de Saillans, en coproduction avec Bocalupo Films, France Télévisions & LCP, avec le soutien du CNC (Cosip), du Ministère de la Culture, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et de la Procirep.
Après sa première à Cinéma du Réel en mars dernier, le film d’Hélène Robert et Jeremy Perrin Brise-lames poursuit sa vie en projection. D’ores et déjà plusieurs sélections en festival :
Le documentaire d’anticipation de Christina Firmino Retour à la normale poursuit sa vie en projection, ici ou là, sont d’ores et déjà prévues dans les semaines à venir :
LES VANS (Ardèche) : le 19 avril à 20h, Cinéma Vivans.
SAINT FELICIEN (Ardèche) : le 25 avril à 20h30, Salle des fêtes (en présence de la réalisatrice).
CRAN-GEVRIER (Haute-Savoie) : le 26 avril à 20h45, au cinéma La Turbine (en présence de la réalisatrice).
SAINT JULIEN MOLIN MOLETTE (Loire) : le 3 mai à 21h, à la salle La Passerelle, dans le cadre du week-end de soutien à Bure (en présence de la réalisatrice).
CHAMBERY (Savoie) : le 6 mai à 20h, au Forum cinémas.
LYON (Rhône) : le 14 mai à 20h, à la Mairie du 1er arrondissement, dans le cadre de l’Atomik Tour de Sortir du Nucléaire (en présence de la réalisatrice).
Si de votre côté vous souhaitez organiser une projection près de chez vous, vous trouverez toutes les infos pratiques dans cette fiche récapitulative.
Diffusion le 11 mars 2019 sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes. Une tournée de projections se met en place au printemps 2019 sur la région Auvergne-Rhône-Alpes, si vous souhaitez organiser une projection ou si vous souhaitez prendre date pour monter un événement plus tard dans l’année, vous trouverez toutes les infos pratiques sur cette fiche technique.
Comme des héros, de Julien Malassigné, s’est vu attribuer la bourse Brouillon d’un rêve de la SCAM.
Une belle reconnaissance après un long travail d’écriture et de développement, pour ce projet qui entrera en montage (pour une première session du moins) en février 2019.
Un centre-ville la nuit. Le néon de l’enseigne de la pharmacie clignote. Des cris dans un appartement. Un groupe de trois policiers force la porte et fait irruption dans la pièce. Un homme est maîtrisé, menotté, interpellé. En sortant, la patrouille se retrouve dans une rue en lino bordée par les décors de devantures de commerces et d’un faux commissariat. Sur le site de simulation de l’école de police de Oissel, les élèves gardiens de la paix s’entraînent dans une ville recréée de toutes pièces. Par ses mises en scène de situations de la vie ordinaire, la police révèle sa vision de l’ordre social.
En coproduction avec Lyon Capitale TV. Préachat Tënk/Médiapart. Avec le soutien du CNC (Cosip) et des Régions Normandie & Auvergne-Rhône-Alpes.
Un documentaire d’Antoine PRÉVOST & Christelle GRANJA
Dans les night-clubs de East Los Angeles, Elsa Miriam Escobar, une immigrée mexicaine sans-papiers, se métamorphose en la Chica Espacio, DJ « sonidera », papesse d’une messe exubérante. Dans une ambiance enfumée et stroboscopique, ses « saludos », dédicaces lancées au micro et retransmises en direct sur les réseaux sociaux, créent par-delà la frontière mexicaine un espace virtuel où se renouent les liens rompus par l’exil. À travers le destin de la Chica Espacio se font jour les paradoxes de la communauté latine en Californie, entre fragilité et espoir.
Avec la participation du CNC (FAI), de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et de la Procirep-Angoa.
Le 20 mai 2017 en Saône-et-Loire, Jérôme Laronze, un éleveur de bovins en cavale est abattu par les gendarmes, alors qu’il était depuis des mois en conflit avec l’administration sanitaire. Passé largement inaperçu, ce fait divers dramatique interroge à un moment où l’agriculture paysanne se meurt et que l’activité humaine fait peser des menaces de plus en plus grandes sur l’ensemble du vivant. Au-delà d’une quête de vérité et de sens, je voudrais avec ce film donner de la visibilité à cette affaire, et faire émerger la figure de Jérôme Laronze, un homme mort de son opposition aux logiques de l’agro-industrie.
Avec la participation du CNC (FAI & COSIP) et de la Région Bourgogne-Franche Comté.
Bourse Brouillon d’un Rêve (SCAM)
En partenariat avec Ciné Pause.
Autrefois centre de soin important, doté d’imposants aériums destinés au traitement de la tuberculose, le village auvergnat de Job se dépeuple et voit ses commerces et activités jadis fleurissants s’éteindre. À l’image de tant d’autres petites communes, Job se morfond, coincée entre un patrimoine en déshérence totalement hors d’échelle et l’envie latente de faire bouger les choses.
Joviens et Joviennes (les habitants de Job) réinvestissent ce passé et ce présent emblématiques de la ruralité pour y rêver de nouveaux modes de vie, de travail et de sociabilité. La vacance du patrimoine n’est alors plus un fardeau mais au contraire un terreau fertile que le cinéma vient réenchanter.
En coproduction avec Carton Plein. Avec le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Lors des consultations de l’Equipe Mobile Psychiatrie et Précarité, les demandeurs d’asile viennent déposer leurs mots. Ils s’efforcent alors de nommer leurs souffrances, d’évoquer ces cauchemars, ces peurs, ces sensations d’être suivi. Ils laissent échapper un sanglot, un cri de colère.
Peu à peu, malgré les difficultés qui continuent à s’immiscer dans leur parcours d’exilé, ils tentent de se reconstruire.
En coproduction avec le CNRS, l’Université Lyon 2, l’ENS de Lyon et le Vinatier. Avec le soutien du CNC, du Ministère de la Culture et de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Chaque fin de printemps marque le début de la saison des feux de forêt dans la taïga de Mourmansk. Dans leur petite base aérienne décrépite, les pompiers de Lovozero attendent le grand incendie.
Quelque part dans les Hautes-Alpes, un berger et son troupeau de brebis gravissent une montagne. Bientôt le troupeau s’installe sur le plateau désertique de Bure, aux pieds des paraboles géantes d’un observatoire radioastronomique. Dans une atmosphère de bout du monde, et tandis que le berger veille sur ses bêtes, les antennes se déploient lentement vers le ciel.
Avec le soutien de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Dans ce projet de film je m’intéresse à un ami proche et son environnement : Pierre-Jean, charpentier de 36 ans installé dans le territoire enclavé des gorges du Haut-Allier. Avec d’autres, il vit en caravane autour d’un ancien poulailler industriel qu’ils ont aménagé en ateliers de travail et en pièces de vie communes. Ce lieu collectif qu’ils appellent « le poulailler » a créé des rencontres entre les personnes venues s’installer dans les environs et ceux de passage. Avec ce film, je souhaite que l’on entende parler de géographie physique, de choix politiques, de solitude rurale, de vie de village, d’écologie, mais aussi d’amour.
Ces dernières années, la question des règles fait de plus en plus de bruit dans les sphères tant publiques que politiques. Dans le Jura, Diane, une jeune vigneronne, fabrique du vin selon des méthodes naturelles. Au fil des saisons et de la transformation des vignes, des voix s’élèvent de la terre et livrent des histoires sur les menstrues. Le visage de Diane, ses gestes et son corps nous font vivre l’élaboration de son vin, étape par étape. Lunes Noires propose d’ouvrir la parole et de déconstruire un certain nombre d’images et de superstitions qui longtemps ont dévalorisé le flux menstruel. Que reste-t-il des croyances qui entourent les règles, quelles sont celles du présent, et quelles histoires les règles racontent-elles sur notre société d’aujourd’hui ?
Robert lutte depuis 40 ans pour faire reconnaître un tableau qu’il attribue à Nicolas Poussin. Pour retrouver le point de vue du peintre, il a parcouru les sept collines de Rome accompagné de son fils Serge qui avait alors 18 ans. Celui-ci est désormais un restaurateur d’art reconnu et doute de l’origine du tableau après avoir longtemps soutenu son père. Dans son bureau à Avignon, entouré de livres, de dossiers et de tableaux, Robert me raconte l’histoire de sa quête avec un sens de l’emphase et de l’anecdote hors du commun. À travers ses récits, je plonge dans la toile et découvre le vertige d’une étude sans fin, où se mêlent quête de paternité et de reconnaissance.
Ce projet est lauréat de la bourse Brouillon d’un Rêve attribuée par la SCAM en 2020
De septembre 1973 à juillet 1974, près de huit-cents personnes ont reçu l’asile à l’ambassade de France au Chili. L’ambassadrice Françoise de Menthon n’a jamais renoncé à transmettre cette histoire. Un an après sa mort, son petit-fils Guillaume invite d’anciens réfugiés chiliens dans le château familial de Choisey. Il devient le lieu de mémoire d’une action diplomatique hors du commun.
Avec le soutien de la Région Bourgogne-Franche-Comté
Mon père fait partie des 37 % d’agriculteurs qui partiront à la retraite durant les 3 prochaines années, les jeunes repreneurs se font rares et les terres arrivent petit à petit entre les mains de ceux qui souhaitent s’industrialiser. Dans cette ferme en perpétuelle évolution, les enjeux de sa transmission sont multiples. Mon père est-il prêt à quitter sa terre ? A qui transmettre, mais aussi, comment transmettre ? Doit-il passer par une période de transition ? A quel prix accepterait-il de la céder ? Durant une année, au fil des saisons, cette série interroge le futur de cette ferme considérée comme un modèle exemplaire dans la région, questionne la place des convictions face aux politiques agricoles et le cheminement de mon père dans un moment charnière de sa vie jusqu’à la vente de la ferme.
A Lisbonne, qui se souvient encore d’Helena et de Kazimierz Zarebski ? Venus trouver refuge au Portugal pendant la guerre, s’agissait-il de rescapés d’Auschwitz, de réfugiés “politiques” ou bien d’espions polonais ? On sait seulement qu’après la mort de son mari, Helena Zarebska a vécu seule durant des années, avant de tenter de se donner la mort en se noyant dans le Tage.
Avec le soutien de la Région Bourgogne-Franche-Comté.